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Voyage et séjour de Pâques en Périgord

jeudi 24 avril 2025, par Adeline Galasso, Luc Passera

Pâques arrivant tard dans l’année , c’était la perspective d’avoir de longues journées douces et ensoleillées.
Comme chaque 3- 4 ans nous choisissons de participer à Pâques en Périgord. Cette année c’est le club de Ribérac qui organise la concentration. C’est traditionnellement le séjour club qui jouit de la plus grande fréquentation :31 participants en tout : un record !!
Si les quelques journées ensoleillées et chaudes du début d’Avril laissaient présager un beau séjour, il en fût autrement...
Voici ce que nous raconte Luc

Le V.I. L’Union – Saint-Aulaye. Pâques 2025

Certains ont beaucoup hésité avant de confirmer leur participation à ce V.I. tant les prévisions de la météo étaient pessimistes. Il faisait si beau la semaine précédente ! Pourquoi ce retournement de situation quelques jours avant le départ ? Pourquoi cette « goutte froide » est-elle tombée sur nos têtes ? Echanges de messages, pression pour ne pas perdre les arrhes, finalement il n’y aura pas de défection. Un premier groupe formé d’Adeline, Michelle, Carole et Luc part de l’Union ce mercredi 16 avril. Il est 8h30 et il pleut. Sous sa cape translucide Adeline prend la direction des opérations car elle connait les pistes qui traversent Toulouse du Nord vers l’Ouest. A l’approche du canal latéral à la Garonne nous rejoignons François capé de jaune.

Nous sommes toujours sous la pluie, mais au moins il n’y a pas de voitures, donc pas d’éclaboussures. Il fait froid et les gants d’hiver sont de mise. Les plus expérimentés comme Carole ont des sur-chaussures, les autres mouillent leurs pieds ou les protègent quand la cape est longue. Celle de Luc était à l’état neuf dans un placard depuis 25 ans !
On traverse les zones industrielles de Fenouillet, Gagnac-sur-Garonne, Lespinasse toutes plus tristes les unes que les autres sous la pluie. Le ciel tout gris n’augure pas d’amélioration rapide. A Pompignan, on sort temporairement de la piste par un pont qui enjambe le canal et la voie ferrée. Des « touristes » attendent un train pour le photographier. On profite de leur disponibilité pour immortaliser l’aventure pluvieuse sur nos portables. Petite halte à la sortie du village pour acheter quelques bricoles et boire un café. Retour sur la piste du canal toujours aussi tristounette sous une pluie devenue bien plus faible. Une petite halte à la pente d’eau de Montech permet d’enlever les capes mais on garde les vêtements chauds. Si la pluie disparaît, un vent de Nord-Ouest bien aigre et contraire se met à souffler. Les vélos sans garde-boue sont maculés de salissures. Quand ils en sont munis, comme celui de Luc, il faut parfois s’arrêter pour enlever la boue qui empêche les roues de tourner librement.
Il n’est pas loin de 14 heures à l’approche de Castelsarrasin. Le port ne semble pas propice à la halte casse-croûte : trop venté, il vaut mieux rallier le centre-ville. Une terrasse de bistrot permet de manger à l’abri du vent et des quelques gouttes résiduelles. Les bords du canal sont à présent plus riants sous un ciel où vient s’inscrire parfois un peu de bleu. On le quitte définitivement à Moissac et pour le saluer une dernière fois, on traverse le pont-canal du Cacor.

L’ouvrage long de 350 m lui fait franchir le Tarn. C’est une bonne occasion de marcher à pied pour éviter de sautiller sur les galets qui pavent la voie piétonne. Et puis le cheminement est étroit et personne n’a envie de tomber dans le canal. Il pleut de nouveau devant le célèbre portail roman de l’abbaye de Moissac que je n’avais jamais vu aussi gris. Déjà que les personnages ne sont pas souriants !
Quelques hésitations pour sortir de la ville et nous nous engageons sur la D 16 en direction de Durfort-Lacapelette. Quelques gouttes de-ci de-là mais la cape restera au fond des sacoches. Après pratiquement 30 km de plat nous trouvons les premières montées pas trop désagréables car l’effort fourni réchauffe les organismes. L’arrivée à Lauzerte perchée sur sa colline est plaisante. Quelques hésitations et nous trouvons assez vite le gîte de ce soir. Les « Figuiers » sont une halte sur les chemins de Saint-Jacques. L’accueil est sympathique mais Adeline doit batailler pour que nos vélos soient en sécurité dans un garage. Et batailler lui est difficile car elle a pris un coup de froid et sa voix est difficilement audible. Nos chaussures vélo viennent s’aligner contre les grosses chaussures des marcheurs. Adeline trouve un tuyau d’arrosage qui rend à sa monture sa couleur d’origine. La répartition des chambres se fait rapidement et chacun prend sa douche avec une eau à bonne température. Nous rejoignons une trentaine de pèlerins/marcheurs pour le repas du soir : une bonne soupe de légumes, un gratin du pèlerin riche en viandes et légumes, un dessert et au lit !

Le petit-déjeuner ce jeudi matin 17 avril est servi tôt : les marcheurs aiment à partir de bonne heure. Nous aussi. Le ciel est clair. Par contre, il fait toujours aussi froid. On ne se bouscule pas sur la place des Cornières bordée de couverts et fermée par le clocher carré de l’église Saint-Barthélemy.

On a le temps de rentrer dans l’édifice pour admirer un retable en bois doré et…enfermer un chat qui nous suit dans notre visite ! Quelques tours de roue dans des rues moyenâgeuses, pavées, style Paris-Roubaix, bordées de maisons du XIIIe siècle, à façades de bois et fenêtres géminées ou à meneaux. Une de ces ruelles débouche sur les remparts où l’on remarque avec surprise qu’un antique canon est enchaîné. Des pèlerins mais aussi des voleurs ? Attention à nos vélos !
Notre route traverse ce coin du Quercy tarn-et-garonnais par Bouloc-en-Quercy et Montaigut-en-Quercy. Ça monte, ça descend et ça remonte. A l’approche de Tournon-d’Agenais le relief s’adoucit le long d’une petite vallée où l’on renifle le fenouil cultivé ici en abondance. Le soleil est de la partie, déterminant le petit groupe à s’arrêter pour une pause-café à Tournon. François en profite pour passer à la pharmacie acheter une pommade susceptible de calmer des douleurs à un mollet. La pluie d’hier a fatigué les organismes et n’a pas amélioré les cordes vocales d’Adeline. Sa voix bien éraillée hier soir, est totalement cassée ce matin. Le café n’y change rien mais ces petites haltes sont bien sympathiques.
Nous franchissons le Lot à Condezaygues et du même coup quittons le Tarn-et-Garonne et son Quercy au profit du Lot-et-Garonne. Nous évitons Fumel et entrons ainsi en Périgord tout aussi vallonné que le Quercy. Une côte assez sérieuse à Lacaussade et à l’heure du déjeuner nous grimpons la colline au sommet de laquelle se trouve un des « plus beaux villages de France »,

Monflanquin. La réputation de cette bastide médiévale n’est pas usurpée. Son coeur est occupé par une place aux arcades diverses et harmonieuses. A l’extérieur de cette « place des arcades » se dresse le fin clocher de l’église Saint-André. Il y a du soleil mais il fait froid, très froid. Stupéfaction : il y a même un reste de neige ! On reprend nos esprits un peu égarés : il s’agit en fait de glace de conservation abandonnée par un poissonnier ou un cafetier. Puisque nous parlons café, il est temps de trouver une terrasse couverte pour le pique-nique. Nous empruntons un « carrérot » pavé bordé de maisons en pierres, briques et colombages datant du XIIIe siècle. La terrasse des « Arts’Cades » est parfaite : plein soleil qui joue à cache-cache et une patronne charmante qui nous autorise à déballer notre casse-croûte.
Prochain arrêt à Villeréal,

une autre bastide mais nous sommes à présent en Guyenne. Ici, la place principale est occupée par une halle du XIVe siècle sur piliers de chêne avec étage en torchis. Un brin de causette avec un touriste gaillacois en voiture qui s’étonne de nous rencontrer de loin en loin depuis deux jours.
La D207 nous semble bien chargée en véhicules. Nous la délaissons pour emprunter des petites routes qui conviennent mieux au cyclotourisme. C’est plus calme mais pas moins montueux. A l’attaque d’une énième côte, Luc « croise » sa chaîne ce qui ne plaît pas du tout à son dérailleur dont la chape refuse de reprendre la verticalité. Il est désormais privé de son plus petit développement et craint de coincer la chaîne. Carole va le suivre fidèlement prête à lui porter secours. C’est ça aussi le cyclotourisme, au moins au club de l’Union.
Les kilomètres s’additionnent et l’on se chamaille gentiment pour savoir si le parcours sera long de 93 ou 97 km ! En fait les cyclos sont semblables aux entreprises de logistique : c’est souvent le dernier kilomètre qui pose problème !
On atteint enfin Bouniagues, le terme d’une étape bien bosselée puisque les compteurs indiquent 1300 m de dénivelé. Il ne reste plus qu’à trouver la « Dépendance Saint-Jean » qui doit nous abriter pour la nuit. Le boulanger local nous indique le château du bourg, ou plutôt ses dépendances. Un coup de téléphone plus tard et nous sommes accueillis par le maître des lieux. La bâtisse qui date du XVe siècle est plutôt austère. Allons-nous loger dans un cul-de-basse-fosse ? Pas du tout ! Ce sera au contraire la vie de château ! Les vélos mis à l’abri, nous avons droit à une visite complète du monument qui était devenu presbytère au XIXe siècle.

Monsieur le curé était à l’aise dans ces pièces nombreuses et largement dimensionnées. Aujourd’hui elles sont magnifiquement décorées et meublées par le propriétaire, par ailleurs décorateur de son métier. Empruntant un superbe escalier à vis en pierres, logé dans une tour polygonale attenante au château, nous visiterons tout l’édifice de la cave au grenier. Nous ressortons de l’édifice par une porte d’origine, inscrite au titre des monuments historiques. Elle est surmontée d’un blason sculpté représentants deux animaux énigmatiques affrontés. Nos chambres sont à l’avenant des autres pièces : superbes ! Luc en particulier bénéficiera d’un lit XXL et se demandera s’il faut dormir en long ou en large !
Les douches prises nous nous retrouvons dans la salle à manger du château qui a été chauffée, ce qui est appréciable. Nôtre hôte partagera avec nous le repas qu’il a confectionné : charcuterie en entrée, cuisses de canard confites accompagnées de pommes de terre sarladaises et pour finir un riz au lait excellent.

Le tout est arrosé d’un vin local puisque nous sommes depuis quelques kilomètres dans le bergeracois.

Le petit-déjeuner de ce vendredi 18 avril sera pris dans la cuisine du gîte qui nous est affecté. Le boulanger est tout près ce qui facilite l’approvisionnement. On s’amuse à observer au travers d’une vitre le travail de la pâtissière. Elle étale méticuleusement avec un doigt le chocolat sur les éclairs éponymes. Va-t-elle lécher son doigt ? Peut-être plus tard, mais pas devant nous ! Le ciel est dégagé et surtout, le vent semble avoir tourné. Nettement moins froid il nous poussera. C’est donc confiants que nous quittons Bouniagues. D’un vignoble nous passons à l’autre, puisque le bergeracois cède le pas au monbazillacois. Notre petite route chemine entre des cépages qui démarrent à peine le débourrage : les piquets de bois sont plus visibles que les ceps.

A Monbazillac nous cherchons en vain l’accès au château. Nous ne verrons qu’au travers de grilles l’imposant monument devenu musée et vitrine d’un vin prestigieux. Il domine la large vallée de la Dordogne dont les pentes ensoleillées sont couvertes de vignes.
Luc doit être perturbé par son dérailleur ce matin. Il ne comprend pas très bien pourquoi partis du château on se retrouve très vite dans une zone industrielle puis dans des faubourgs. Le nez sur la roue arrière du vélo qui le précède il s’efforce essentiellement d’éviter les embarras de la circulation et de ne pas chuter. Quand la troupe s’arrête, il lève la tête, effaré mais ravi, et il lit l’enseigne « au faubourg du cycle ». Carole et Adeline ont su trouver un vélociste à Bergerac. Un vélociste pas très aimable mais compétent. D’une pichenette il remet la chape du dérailleur dans la bonne position. Un véritable soulagement pour Luc assuré désormais de pouvoir utiliser le plus petit développement. De l’avantage d’être en groupe !
Nous quittons Bergerac au plus vite, franchissons la Dordogne et nous engageons sur la D709. Ce n’est qu’une départementale mais il y a trop de voitures. Consensus pour modifier l’itinéraire. Nous prendrons des petites routes de campagne par Ginestet, Lunas et Bosset. Elles sont d’ailleurs très sympathiques ; on y retrouve le plaisir de rouler sur toute la largeur du ruban, plus ou moins bien goudronné. Il y a des trous et des bouses de vaches. C’est la vraie campagne. Nous déjeunons à Bosset, un peu éloignés les uns des autres car nous n’avons pas su trouver des bancs…mais nous sommes au soleil. Pas de bistrot pour le café dans ce village mais aussi pas de poubelles. Nous trouvons des containers plus loin au moment où une habitante jette ses ordures…et refuse de prendre les nôtres car notre sac en papier et ses pelures de pommes augmenterait le montant de sa redevance !Toujours en quête de café nous avisons un restaurant ouvert à Beaupouyet. Refus de la propriétaire : c’est l’heure de la fermeture. C’est fou comme trois jours de vélo suffisent à passer du commerçant le plus affable au plus revêche !
Pas de café donc mais de très belles routes qui traversent de magnifiques forêts. Saint-Laurent-des-Hommes, Saint-Barthélémy-de-Bellegarde sont des petits villages à l’écart de l’agitation du monde. . Et d’ailleurs la route devient descendante à travers la forêt de la Double et ses multiples étangs. C’est donc sans efforts que nous touchons au but. Vers 17 heures nous entrons dans Saint-Aulaye.

Le rafraîchissement pris dans le premier bistrot venu a la saveur de la réussite. Pas loin de 300 km de vélo sans accident sous une « goutte froide ». Quelques tours de roue pour atteindre le camping la « Dordogne verte » et nous prenons possession de nos bungalows. Ils sont chauffés ce qui est très appréciable.
On salue les amis du club au fur et à mesure de leur arrivée en voiture et à 19 heures, sous un soleil encore généreux c’est l’heure de l’apéritif. Comme d’habitude il a été préparé avec le plus grand soin et beaucoup de professionnalisme par Christian. Adeline s’efforce d’annoncer le programme du lendemain mais elle est totalement aphone. La conversation roule surtout sur les prévisions météorologiques. Il y a les optimistes et les pessimistes tous d’accord pour applaudir chaleureusement Christian. Ce sont les pessimistes qui avaient raison. Vers 22 heures les premières gouttes frappent le toit des bungalows.

Samedi matin 19 avril, il a plu toute la nuit et il pleut toujours. « Que d’eau que d’eau ! » disait Mac-Mahon visitant Toulouse lors des inondations catastrophiques de 1875. Nous ne trouvons rien de mieux à dire à la vue des marécages qui commencent à entourer les mobilhommes. Personne n’a envie de monter sur le vélo et la matinée se passe selon les envies de chacun. En milieu d’après-midi, la pluie ralentit, l’information circule et quelques voitures se dirigent vers Aubeterre-sur-Dronne. Nous allons visiter ce qui était d’ailleurs au programme de la sortie cyclo de ce samedi : l’église souterraine Saint-Jean.

Nous sommes à pied, pas de vélos à surveiller, rien d’autre à faire, c’est parfait pour visiter en détail l’édifice. Il est d’ailleurs extraordinaire. Le puissant seigneur des lieux, Pierre 1er de Castillon, de retour de la première Croisade, a voulu construire cette église pour abriter de nombreuses reliques ramenées de la Terre-Sainte. En commençant par le haut, c’est au pic et à la pioche que les compagnons de Pierre 1er de Castillon ont excavé la roche pour y aménager cette église souterraine de 27 mètres de long sur 16 mètres de large et 20 mètres de haut ! La grande salle dans laquelle on pénètre est soutenue par deux piliers octogonaux monolithes impressionnants. La pièce maîtresse est le reliquaire qui évoque le tombeau du Christ à Jérusalem. Obtenu par l’excavation du rocher, cet édicule de 6 m de haut abritait sans doute les reliques les plus précieuses. Ce n’est pas la prouesse technique qui attirait les pèlerins qui cheminaient ici sur le chemin de Saint-Jacques, mais la présence de ces prestigieuses reliques. Une galerie perchée à 17 m de haut fait le tour de la grande salle offrant une vue spectaculaire sur le reliquaire.
Pour les pèlerins en route sur le chemin de Saint-Jacques l’église paroissiale éponyme constituait un autre site d’attraction dans ce village charentais. L’élément majeur est sa façade monumentale, qui s’étend sur 18 mètres pour une hauteur de 12 mètres. Le portail possède de magnifiques chapiteaux romans où foisonnent des griffons, des sirènes-oiseaux, des lions ou encore des visages humains énigmatiques.
Les plus courageux sont aussi montés jusqu’à l’entrée du château qui recouvre l’église troglodyte. En passant ils ont pu remarquer le visage résigné du glacier réfugié au fond de sa boutique. Il aurait dû proposer des gaufres ou des marrons chauds !
A 19h30, les unionais n’ont pas la mine résignée mais au contraire réjouie. C’est que nous venons de nous attabler aux « Délices des Dieux », un restaurant tenu par un cuisinier portugais. Nous y avons très bien mangé : des mini acras de morue en guise d’amuse-gueule, une charcuterie de bon aloi et surtout un cochon de lait dont on avait longtemps parlé. Il a bien fallu se mouiller pour revenir au camping. Nous sommes toujours sous la goutte froide.

Dimanche 20 avril. Aucune amélioration ; il pleut toujours. C’est le renoncement devant la rivière qui déborde et lèche les roues des véhicules les plus exposés. Mac-Mahon était un sage : « que d’eau, que d’eau » disait-il. Et le Préfet aussi qui lui avait répondu « Et encore, Monsieur le Président, vous n’en voyez que le dessus… ! ».
La décision d’abandonner la partie est prise par la majorité d’entre nous. Nous chargerons les vélos capuche sur la tête et les pieds dans l’eau. C’en est fini de ce week-end de Pâques pourri qui restera dans nos mémoires. On pourra se consoler en revoyant les itinéraires préparés par Jean-Luc. Remercions-le comme nous remercions Adeline, Christian et tous ceux qui ont contribué à la mise en place de ce séjour. Ils ne pouvaient pas savoir qu’ils avaient choisi l’épicentre de ce que les météorologues appellent « un épisode pluvieux extrême ».

Luc

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