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Concentration des 3 tours d’Aurignac

lundi 24 juin 2024, par Luc Passera

Le Cyclo Aurignac Club conviait ses amis à une concentration ce dimanche 23 juin. Il parait que cette date avait été déplacée de mai à juin pour éviter un printemps pluvieux. Excellente idée car ce printemps, millésime 2024, fut en effet pluvieux. Mais le tout début de l’été fut tout aussi calamiteux. Résultat : pas de pluie mais un ciel plombé et du froid. C’est « en long » qu’Adeline, Lily, Dominique, Olivier et Luc se retrouvèrent sur le quai de la gare de Boussens après avoir essayé les ascenseurs de Matabiau et les marches de la gare de Boussens. Un café vite avalé et sous la direction de Dominique, nous empruntons passerelles et pistes étroites pour franchir la Garonne deux fois et nous retrouver sur la tranquille D 33R qui va nous mener à Aurignac par Saint-Elix-Seglan. Les organisateurs nous y attendent pour nous régaler d’une ventrêche que je pensais être l’exclusivité de notre club. Nous avons sans doute oublié de déposer la marque à l’INPI !

Pas de marque déposée pour détailler le porche de l’église et ses quatre colonnes torses. Le trumeau de la porte d’entrée supporte toujours une Vierge à l’enfant et un « Christ aux liens » du XVIe siècle.
Une photo et nous dévalons une pente à 15% pour nous arrêter 2 km plus loin à la chapelle Saint-Bernard.

Une découverte pour beaucoup d’entre nous qui laisse présager d’autres belles trouvailles quand Dominique nous accueillera en septembre pour sa « journée chez ». La source qui marque l’emplacement de l’apparition de la Vierge au XVIIe siècle est entourée d’ex-votos touchant par leur naïveté.

L’endroit implanté dans une belle forêt est délicieux…d’autant plus que le ciel se déchire laissant apparaitre quelques rayons de soleil.
Nouvelle halte à Alan. Le palais épiscopal des évêques de Comminges a gardé sa tour octogonale. Jour de chance, la propriétaire est présente et nous ouvre la grille. La monumentale « vache d’Alan » est toujours là, chassant de sa queue les mouches indésirables.
Il s’agit à présent de franchir divers ruisseaux qui alimentent la Louge. On descend, on remonte, on plonge encore et bien sûr on remonte par une jolie route à 7% pour atteindre Sana. Le petit jardin qui entoure l’église est pourvu de bancs. C’est parfait pour le pique-nique. Olivier est un peu pressé ; il nous quitte pour rejoindre la gare du retour. Pour les autres ce sera une courte descente qui nous mène au café de Martres-Tolosane. A défaut du presbytère qui est fermé nous visitons l’église Saint Vidian. La chapelle qui est dédiée à ce saint possède une sorte de déambulatoire qui promet toutes sortes de guérisons à ceux qui en font le tour. Luc tente l’expérience. Plein de respect pour l’édifice religieux, il a ôté son casque…et heurte fortement le linteau de l’entrée. Compte tenu de la taille du bonhomme c’est dire si la voute est basse ! En des temps très reculés, Charles XIII mourut d’un choc semblable. Luc a survécu et c’est tant mieux. Il a pu ainsi rejoindre ses amies et suivre paisiblement les routes qui longent la Garonne ou le canal de Saint-Martory. Le ciel est bleu, la route plate et le vent pousse légèrement. De pistes cyclables en routes désertes nous traversons Mauran, Cazères, Saint-Julien-sur-Garonne, Salle-sur-Garonne et enfin Carbonne.
Le train de 17 heures nous ramènera vers Toulouse en une petite demi-heure. C’est suffisant pour que l’on découvre Dominique sous un autre jour. Mais vous n’en saurez rien ! Il fallait venir à cette concentration des trois tours d’Aurignac.

Luc