A vos Soueich ! 18 février 2024

A vos Soueich !

Dimanche 18 février : c’est encore l’hiver mais déjà l’ouverture du Codep de la Haute-Garonne. Cette année, c’est un village du piémont pyrénéen qui invite : Soueich.
Le temps n’est pas à la pluie, alors nous embarquons à trois à Matabiau (Dominique Girardot, Liliane Dufréchou et Claudine Candat), quatre si nous comptons Gérard Roou (Toulousain membre du bureau du Codep). Voyage confortable qui s’arrête au terminus : Boussens, que nous ne féliciterons pas pour son manque d’ascenseur ou, moins onéreux, d’une simple pente doublant les escaliers menant aux quais.
Nous filons sur la via Garona qui longe la jeune Garonne, encore écumeuse des sursauts de l’enfance entre deux berges rapprochées, mais pas encore assez coquine pour faire du coude au golfe du Lion.
Au loin se dessinent la chaîne pyrénéenne et ses sommets enneigés, Cagire et pic du Gar, tandis que nous franchissons de petits ponts menant à de charmants villages coiffées d’ardoise et dotés de chapelles qui attirent l’œil. Point de pluie, mais le froid pique les mains de Dominique. C’est ainsi qu’un gobelet de café servi dans une boulangerie fera office de chaufferette et que les chocolatines nous permettront de patienter jusqu’au casse-croûte.
Nous y parvenons au bout d’un parcours sans véritable difficulté. Précisons que nos vélos n’ont d’autre assistance que nos muscles.
Une soixante de cyclos sont passés avant nous. Il n’y aura pas de vin d’honneur, la tradition se perd faute de participants.
C’est à Pointis-Inard, au bout de la descente, que nous déjeunerons. Les cafés se font rares, surtout le dimanche, dans nos villages. Il faut se jeter sur le premier, sous peine de n’en trouver aucun.
Se déplacer pour rouler ailleurs, c’est l’occasion de découvrir d’autres paysages que ceux de nos collines, sur des parcours parfois moins exigeants mais toujours plus tranquilles en terme de trafic automobile.
Claudine Candat